lundi 14 janvier 2013

Des transports - bien trop - communs...

Les transports en commun sont à mes yeux, ami lecteur, des transports bien trop communs pour que je me résigne à  devoir les emprunter. Et à qui d'ailleurs les emprunterais-je ?
J'ai cinquante ans et au quotidien, je suis heureux de pouvoir - mais pour combien de temps encore ? - me permettre le luxe de rouler en véhicule automobile. N'en déplaise à MM. Baupin et consorts qui ont décidé, à force d'ubuesques travaux et de réglementations en tous genres, de dégoûter mes commensaux, j'aime conduire ma voiture. Et encore bien plus jouir du privilège d'y être seul et de pouvoir y écouter de la musique, fumer si ça me chante et râler contre mes contemporains!

Jamais je ne troquerai cinq minutes de Métropolitain bondé contre les quelques heures de "désagrément" solitaire que provoquent les encombrements ou l'exaspérante traque d'une place pour pouvoir garer ma voiture sans devoir descendre sous terre. Car pour ce qui est de m'enterrer, ça attendra...

Bientôt ils auront tant et si bien fait qu'ils vont finir par  asphyxier le cœur de Paris que le Baron Haussmann et le progrès triomphant du 19ème  siècle industriel avaient pourtant réussi à désengorger. Renouant avec les désagréments décrits  par Montesquieu dans les lettres Persanes, les rues du centre de la capitale sont au bord de l'apoplexie et ses habitants n'en peuvent plus. Certains esprits éclairés qui sont en cour à l'Hôtel de ville n'ont pourtant rien trouvé de mieux, pour améliorer les choses, que de réduire encore les voies de circulation en réservant aux "circulations douces" l'une des voies sur berge. Comme si pour lutter contre le risque de thrombose, un Diafoirus du moment nous expliquait que la solution consiste à davantage encore boucher les artères!

2 commentaires:

  1. En effet, rien c'est rien...mais rien x 3 ça fait trois fois rien et avec trois fois rien on a déja quelque chose !!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et comme disait Raymond Devos :
      "rien ... ce n'est pas rien.
      La preuve c'est qu'on peut le soustraire.
      Exemple : Rien moins rien = moins que rien !
      Si l'on peut trouver moins que rien c'est que rien vaut déjà quelque chose !
      On peut acheter quelque chose avec rien !
      En le multipliant Une fois rien ... c'est rien
      Deux fois rien ... c'est pas beaucoup !
      Mais trois fois rien ! ... Pour trois fois rien on peut déjà acheter quelque chose ! ... Et pour pas cher !
      Maintenant si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien :
      Rien multiplié par rien = rien.
      Trois multiplié par trois = neuf.
      Cela fait rien de neuf !
      Oui ... ce n'est pas la peine d'en parler !"

      Supprimer