mardi 20 juillet 2021

C'est pas rien...

"Time waits for no one"


Les vacances correspondent à une période durant laquelle le temps s'étire. En conséquence, il est donc probable, ou même simplement possible, que ce blog ne soit plus temporairement suivi qu'avec un certain délai, voire que mes divagations blogueuses ne reprennent leur libre cours qu'à mon retour seulement.

Merci d'en tenir compte et de méditer, pour patienter, cette citation de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord : "Quand il est urgent, il est déjà trop tard"...

Ami lecteur, je te souhaite de passer un bel été, de changer d'air et de te détendre, sans urgence aucune. Savoir simplement ne rien faire, c'est pas rien...

lundi 19 juillet 2021

Infiniment rien

« L’homme, enfin, est arrivé au stade où il mérite de disparaître. »
Cioran


La connerie de certains de nos commensaux semble décidément sans fin. Et comme dirait l'autre : "quand les bornes sont dépassées, il n'y a plus de limites..."

En voyant passer - à défaut de les lire - toutes les insanités à propos de la prétendue « dictature sanitaire » (sic !) à laquelle notre République serait désormais réduite, toutes ces « deepfakes » obscurantistes et ces manipulations aux sources obscures qui sont abondamment relayées sur les réseaux sociaux, toutes ces bêtises sans fondement qui sont affirmées, sans honte ni retenue, souvent contre le simple bon sens (mais qu'est-ce que le bon sens me diras-tu ?) et la raison même, et, toutes les nauséabondes comparaisons aux relents dangereusement antisémites qui abondent depuis quelques jours, j’ai vraiment le sentiment que les cons de l’année prochaine ont une génération d’avance et qu’ils ont même sans doute trouvé le moyen de se reproduire… Pauvre humanité !

Au fond, au-delà de l'analyse simplement historique, l’une des leçons que les anthropologues et autres philosophes du futur tireront peut-être de cette crise inédite dans laquelle le monde est plongé depuis dix-huit longs mois, c’est que, prise en sandwich entre le vertige de l’infiniment grand dont notre connaissance s’éloigne au fur et à mesure que nous prenons conscience de l’incompréhensible infinitude d'un univers en expansion et l’angoisse de l’infiniment petit, dont l'actuelle pandémie nous démontre, si besoin en était, que nous sommes encore loin de tout y comprendre, notre pauvre humanité semble de plus en plus se réduire à ce à quoi elle se résume sans doute vraiment : infiniment rien.

dimanche 11 juillet 2021

On n'y voit rien (*)

"Instant'à nez"
Paris - Bourse de commerce - Fondation François Pinault - MMXXI/07/11



(*) Clin d'œil à Daniel Arasse