Au-delà de la solitude accablante et du sentiment d’impuissance dans lesquels nous vivons, prendre conscience que nos êtres profonds se rattachent à un grand Tout c'est comprendre que chaque homme est relié et intégré à un ensemble bien supérieur à la simple somme des parties qui le composent, qu'être aimer n’est rien, qu'aimer est tout, mais qu'il faut accepter que, malheureusement, rien ne dure.
Conviens avec moi, cher lecteur, que rien de ce qui précède un mais n’a d’importance. Je n'ai jamais cherché à plaire mais j'aime bien qu'on m'aime. Retenir : j'aime qu'on m'aime!
As-tu déjà réalisé à quel point les rêves qui peuplent nos nuits peuvent être emplis du souvenir des petits riens qui habitent nos jours ? Et combien pourtant l'assemblage hétéroclite de ces souvenirs s'éloigne des codes de la réalité objective pour tracer les voies d'une autre perception, celle d'un réel symbolique, onirique et dont, bien souvent, si nous ne faisons pas un effort particulier d'interprétation, la signification nous échappe. Tous ces petits riens qui conservent dans notre mémoire un éclat particulier sont recomposés dans l'alphabet du langage d'un discours inconscient et qui se dérobe, tout comme la mémoire de nos songes s'estompe, elle, avec le réveil.
"L’inconscient c’est le discours de l’Autre" disait Lacan, peut-être est-ce pour cette raison que je me surprends plus souvent qu'à mon tour à ne pas partager mon avis.
Dire rien sur tout, c’est n’aller nulle part. Pour comprendre la course du monde, faut-il mieux ne rien croire du tout ou douter de rien ?
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