mardi 10 octobre 2017

Un rien paranoïaque...

Je lisais récemment que, selon des statistiques tout à fait officielles, 157 personnes seraient mortes en 2016 en France, victimes de la violence de leur conjoint. En incluant les victimes collatérales et les suicides consécutifs, la mort de plus de 250 personnes a été causée par ces violences l'année dernière. Sombre et terrible vérité des chiffres. Un rien morbide. Une comptabilité qui devrait inciter  tous ceux dont l'objectif de vie se résume - parfois à n'importe quel prix - à trouver l'âme sœur, à faire davantage preuve de prudence. Voir, à développer, sans sombrer dans le délire de la persécution, une forme de prudence paranoïde de précaution.

Bon, d'accord, toutes les femmes ne sont heureusement pas des Catherine Tramel en puissance. Mais n’empêche...

Pour ma part, au risque qu'on dise de moi que j'ai du sang de navet, j'ai tendance en toutes choses à préférer prévenir plutôt que guérir. Je fais gaffe, je veille au grain et je me méfie de l'eau qui dort. Car, comme le veut le dicton populaire, on n'est jamais trop prudent!

Un rien paranoïaque... Et alors ? A mon sens, la seule, l'unique question à se poser incessamment, c'est : Le suis-je suffisamment ? A cultiver, sans délire psychotique ni mégalomanie, la voie d'une méfiance raisonnable, je crois en effet qu'on travaille à écarter le risque de voir un jour burinée sur sa pierre en guise d'épitaphe :
"que n'a-t-il su être plus prudent!..." 

Bon, en même temps, si comme le dit le proverbe oriental "la prudence fait la moitié de la vie", peut-on considérer que l'autre moitié serait faite de témérité et d'audace ? Voir...


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